Le Congo est le quatrième plus grand producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne. 90% des exportations et 75% des recettes budgétaires proviennent de ce secteur. Les difficultés actuelles inhérentes à la chute des cours du baril de pétrole justifient les orientations stratégiques en cours de mise en œuvre, visant l’intensification de la diversification économique de manière à accroître significativement la croissance hors pétrole. Dès lors, le secteur pétrolier servirait à consolider et à pérenniser la croissance économique globale en la hissant à un niveau compatible aux objectifs de l’émergence économique visée.

Atouts et potentialités

Le Congo dispose de réserves importantes en pétrole brut, mais plus modestes en gaz. Au rythme actuel de production, un tel potentiel permettrait au moins 20 ans d’exploitation et d’activités annexes. Le Congo est aussi relativement compétitif en termes de coûts d’exploration et d’exploitation, qui pourront encore s’améliorer avec les efforts de réforme de la filière et les importants investissements en rationalisation des capacités et des méthodes de production. A cela s’ajoute des perspectives encourageantes pour de futures découvertes compte tenu de l’ampleur des investissements d’exploration et les conditions naturelles favorables du pays.

Production pétrolière en 2015 : 241 000 barils/jour ; prévisions 2016 : 284 931 barils/jour
Réserves de gaz : 130 milliards de m3
Réserves totales Pétrole (toutes catégories)= 8,25 milliards de barils
Réserves récupérés fin 2010= 2,225 milliards de barils
Réserves restantes 2010(toutes catégories)=6 milliards

Opportunités d’investissements

De nombreuses opportunités d’investissement peuvent être recensées :

  • Acquisition des permis de recherche et d’exploitation dans les zones libres du bassin côtier et du bassin intérieur de la Cuvette;
  • Prise de participation dans les permis de recherche et d’exploitation déjà attribués ;
  • Extension des activités de l’usine de raffinage CORAF qui n’arrive qu’à tourner à 70% de sa capacité pour satisfaire 70% de la demande nationale;
  • Construction d’un complexe ammoniac/urée ;
  • Fabrication de méthanol ;
  • Production de bitume routier ;
  • Fabrication des matières synthétiques ;
  • Production de l’oxygène ;
  • Installation de l’usine de propane ;
  • Transport et stockage massifs de produits pétroliers, pour dépasser le faible stock de sécurité actuel (moins de 30 jours sur Brazzaville et Pointe noire) ;
  • Conditionnement, transport et commercialisation du gaz ;
  • Production et commercialisation des lubrifiants et autres produits pétrochimiques ;
  • Construction des stations-services le long des routes et autoroutes ;
  • Construction des entrepôts de stockage des produits pétroliers dans tous les aéroports et ports et des centres emplisseurs à l’intérieur du pays.