Atouts touristiques

Concernant le patrimoine naturel, il est constitué des parcs et de réserves avec toute la biodiversité qu’ils renferment ainsi que de nombreux sites d’intérêt touristiques. Le pays a érigé prés de 13,3% de son territoire en aires protégées, au nombre de 16, sous différents statuts, il s’agit notamment de :

  • quatre (4) parcs nationaux (Odzala Kokkoua ; Nouablé Ndoki, Conkouati Douli, Ntokou-Pikounda)
  • neuf (9) réserves sous différents statuts (réserves de faune de Mont Mfouari, de Nyanaga nord, de Tsoulou et de la Léfini, la réserve de la biosphère de Dimoneka, la réserve communautaire du lac Télé, les réserves de la Patte d’Oie et de Tchipounga, les sanctuaires de gorille de Lossi et de Lesio Louna),
  • deux domaines de chasse (Nyanga sud et Mont Mavoumbou)

Deux sites culturels d’une grande importante ont été inscrits sur la liste indicative de l’UNESCO. Il s’agit de l’ancien port d’embarquement des esclaves de Loango et du domaine royal de Mbé.

Le Congo peut miser sur le tourisme fluvial, avec l’organisation de croisières sur le majestueux fleuve Congo. Un produit qui peut intéresser la clientèle internationale que locale.

La clientèle locale, pour sa part, peut compter actuellement sur divers produits mis en valeur par des privés : activités sportives (golf notamment), pêche sportive en mer et loisirs balnéaires dans le département du Kouilou, où la côte dispose de plages et de sites naturels de toute beauté (gorges de Diosso) autour de Pointe-Noire, largement fréquentés par les Congolais aisés et les expatriés.

Sur le plan artistique et culturel, la présence de nombreux peintres, sculpteurs et musiciens, peuvent faire du Congo une destination culturelle de renom. Brazzaville est la terre de la musique, elle abrite tous les ans, le Festival Panafricain de musique (FESPAM). La capitale congolaise qui fût à l’époque coloniale la capitale de l’Afrique équatoriale française (AEF) et une ville cosmopolite, qu’elle est restée, comporte également une école de peinture (Ecole de Poto-Poto) et divers monuments et places rappelant les moments forts de son histoire : Basilique Sainte Anne, stèle dédié à De Gaulle, Mausolée Marien NGOUABI, Mausolée Pierre SAVORGNAN De Brazza, etc.

Les capacités d’hébergement du pays recensés en 2012 étaient de 987 hôtels, offrant un total de 12 427 chambres, avec une forte concentration dans les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le parc hôtelier Congolais a considérablement augmenté depuis 1999, de 182 établissements en 1999, on est passé à 990 en 2013, soit une croissance de 444% en 13 années et une moyenne annuelle de 14,5% (MTE, 2015). Le taux d’occupation des hôtels est resté stable jusqu’en 2011 autour de 49% mais il masque les différences régionales et de qualité, ainsi que des variations saisonnières. Alors que la part importante du tourisme d’affaires exige de développer des capacités d’accueil de qualité, l’offre d’hébergement est limitée.

Opportunités d’investissements

  • aménagement des sites touristiques (parcs nationaux : (Odzala Kokkoua ; Nouablé Ndoki, Conkouati Douli, Ntokou-Pikounda) ;
  • aménagement du site touristique des cataractes (embouchure du fleuve Congo/ Djoue)
  • aménagement du Parc zoologique de Brazzaville ;
  • aménagement du site touristique des chutes de la Loufoulakari ;
  • construction des infrastructures d’hébergement conforme aux normes internationales (hôtels 4 et 5 étoiles) ;
  • exploitation d’agences de voyages ;
  • organisation des évènements culturels et artistiques ;
  • construction d’un complexe touristique à l’île Mbamou ;
  • réhabilitation de l’hôtel COSMOS ;
  • création de l’Institut de Formation Touristique (I.F.T) à Brazzaville ;
  • Projet de création et de gestion des parcs d’attraction et des loisirs à Brazzaville et Pointe-Noire.